Shôya est un jeune garçon turbulent, casse cou et à la recherche quotidienne de nouvelles façons (les plus folles et les plus dangereuses) de tuer l'ennui.
Un jour, une nouvelle élève du nom de Shôko intègre sa classe. Elle informe ses camarades qu'elle est sourde et qu'elle souhaite communiquer avec eux par le biais d'un cahier.
Autant quelques uns tente de sympathiser, autant elle devient le nouveau "passe temps" de Shôya et ses copains qui lui font subir tout un tas de mauvais tours.
Malgré les moqueries et le nombre d'appareils auditifs cassés, la jeune fille ne se défend pas, ne répond pas et encaisse toute les méchancetés que tous ses camarades finissent par lui faire subir.
Puis c'est la fois de trop...
Shôko et Shôya en viennent aux mains...
Harassée par le harcèlement scolaire dont est victime sa fille, Mme Nishimiya retire Shôko de l'école et demande une somme colossale en dommages et intérêts à la famille de Shôya pour les coûts des appareils cassés durant l'année. Ce qui endette la famille de ce dernier...
Le temps passe, l'ennui revient et Shôya devient lui même victime de moquerie et d'isolement de la part de ses camarades...
Des années plus tard, décidé à en finir, Shôya veut réparer ses erreurs pour partir en paix et retrouve donc Shôko pour s'excuser. Après avoir traversé la ville et forcé l'entrée de son lycée, il exprime à la jeune fille ses regrets... En langage des signes !! Prit par les remords, celui-ci a apprit la langue des signes pour communiquer avec sa camarade et tenter de se faire pardonner.
Touchée, Shôko le pardonne et lui demande à ce qu'ils deviennent amis. Hébété par cette demande, Shôya accepte afin de réparer un minimum de dégâts qu'il a causé enfant en exauçant le plus de souhait possible de sa nouvelle amie...
Ce récit court (7 volumes) présente un sujet difficile, un véritable problème de société très mal encadré autant par l'école que par les parents, avec finesse mais sans douceur.
Le premier tome est notamment difficile à tenir tant on est frappé par cette violence gratuite mais également soulagé de voir qu'au bout de 200 pages, la situation finie par s'arranger...
Un manga comme il devrait en exister plus sur le respect, le rapport aux autres et la bonté humaine.
Sandra,
Série en cours, 3 tomes disponibles (sur 7 au total), Ed. Ki-oon, 6.60eu
Série récompensée par 7 prix, dont le prix "Tezuka" en nouveauté culturelle et le prix "Kono Manga ga sugoi 2015".
Peut-on rire de tout ?
Laura se souvient de la phrase "regarde ! je me suis habillée en toi !", par laquelle l'horrible mécanique s'est mise en place. C. ne s'était pas habillée comme elle , mais en elle !
Si cette tête ne vous ai pas inconnu, c'est tout à fait normal... Maliki, qui d'origine nous raconte sa vie avec ses deux chats Fleya et Fëanor en bande dessinée, a cette fois-ci prit la plume pour raconter son adolescence...La période collège est souvent la plus ingrate chez les ados : les changements physiques, la relation aux autres... Et cela s’exacerbe plus quand on est différent... La pauvre Maliki est ,elle, bien trop différente à son goût ! Cheveux rose, mentalement plus mature que ses camarades, elle s’intègre très mal et subit depuis ses neuf ans une présence étrange qui tente de faire surface depuis le plus profond d'elle même...L'autre fille dans le miroir, c'est le récit que l'on a tous connu, subit ou provoqué durant son adolescence, époque de transformation physique et mentale plus ou moins mal vécu...Les fans de l'illustratrice aux cheveux roses pourront donc apprécier ce sympathique roman ado, traversé de quelques croquis fidèles à l'univers de Maliki.
Un Shérif, deux paumés, des méchants, des gentils, beaucoup ,de cadavres, un tueur à gages illuminé, des gangsters, un mafieux russe, deux chevaux, le Texas et son désert. Des motels miteux au bord de la nationale, un indien et surtout un mythe...
